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Le repas

Dans cette vidéo, l'aide-soignante n'a pas la bonne approche dans la première version du contexte du repas. Elle se montre constamment exaspérée et pressée, employant des mots négatifs et critiquant la personne concernée. Elle est même maltraitante en la nourrissant de manière forcée, ce qui peut être dangereux en provoquant une fausse route alimentaire. Au final, son attitude s'avère contre-productive.

Dans la seconde version, l'aide-soignante se met à la hauteur de la personne concernée. Elle a des gestes mesurés et s'adapte à ses capacités de compréhension et gestuelles préservées. Au lieu de la nourrir de manière forcée, elle l'aide à reproduire le geste. De plus, elle s'adapte aux difficultés de la personne en lui montrant chaque plat, en les nommant et en lui donnant la possibilité de choisir ce qu'elle souhaite manger en premier.

La toilette

Cette vignette clinique souligne l'importance de la première approche avec le patient. Dans la version initiale, l'aide-soignant n'a pas réussi à établir un bon contact avec la patiente, qui en est devenue constamment contrariée.

Donner des repères systématiques au patient est crucial, avec des indications étape par étape. Une approche verbale et non-verbale visuelle est privilégiée, avec une approche tactile en cas de besoin. 

Les soins de toilette doivent être adaptés, en laissant au patient le choix des actions et en l'encourageant à chaque étape. Les signaux visuels et les gestes tactiles sont utilisés pour mettre en confiance le patient et le guider.

En renforçant l'image positive du patient et en encourageant ses choix, l'aide-soignant maintient son adhésion aux activités.

L'habillage

​Cette vignette souligne l'importance de l'approche initiale avec une personne souffrant de troubles cognitifs. Dans la version négative, l'aide-soignant n'a pas la bonne approche avec la personne concernée. Il entre dans la pièce sans frapper ni se présenter, se montre intrusif en imposant le déshabillage, ce qui perturbe la personne. Dans l'approche positive, l'aide-soignant entre doucement, se présente dès le pas de porte avec bienveillance et respect, demandant la permission à plusieurs reprises. Il assiste la personne avec délicatesse, s'enquiert de son état et lui propose son aide sans la brusquer. Il utilise des mots simples, donne des choix simples, permettant ainsi à la personne de participer selon ses capacités.

FormSPC - Realvi

L’agitation anxieuse vespérale

Lors de la première version de cette vignette clinique, vous avez pu constater comment le stress du patient peut rapidement devenir hors de contrôle en raison de difficultés à exprimer ses préoccupations. Il est essentiel de respecter certaines règles : montrer au patient que vous vous souciez de son problème, parfois mener une enquête pour comprendre ses préoccupations, rester positif et lui adresser un message rassurant quant à votre capacité à l'aider.

Dans cette situation, l'IDE utilise une approche non verbale positive en proposant de tenir la main du patient pour le conduire vers un environnement plus familier, ce qui peut le calmer et éviter la confrontation avec d'autres patients. L'infirmier guide également le patient vers des pensées positives à travers une activité de réminiscence avec des photos de famille.

L’agitation lors de l’activité de groupe

Souvent, les personnes souffrant de troubles cognitifs ne peuvent pas exprimer leurs sentiments ou les raisons de leur mal-être, ce qui peut entraîner agitation et troubles du comportement. Il est crucial de les isoler dans un endroit calme et apaisant, loin des stimuli sonores. En cas d'agitation en groupe, il est essentiel de les séparer tout en permettant aux autres de continuer leurs activités. Il est également important de montrer son soutien au patient en cherchant à comprendre ses difficultés. Dans le scénario présenté, la psychomotricienne repère le malaise, s'occupe de la personne, l'isole et lui offre son soutien en lui tenant la main.

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